Les infirmiers libéraux invités à répondre à une enquête en ligne sur les accidents d’exposition au sang

Protection des professionnels de santé

Biologiste infos

La Fédération nationale des infirmiers (FNI) et le Groupe d’étude sur le risque d’exposition des soignants aux agents infectieux (Geres) ont lancé mardi 15 octobre une enquête sur les accidents d’exposition au sang chez les infirmiers libéraux.

Par Steven DIAI, publié le 06 novembre 2013

Les infirmiers libéraux invités à répondre à une enquête en ligne sur les accidents d’exposition au sang

Le questionnaire, intitulé « Évaluation de la réalité des AES par piqûre chez les infirmiers libéraux » est accessible en ligne sur le site du syndicat d’infirmiers libéraux. Anonyme, il invite les infirmiers libéraux à « décrire au mieux la réalité des risques auxquels ils sont confrontés et les mesures de précaution qui leur sont accessibles ».

D’après un sondage réalisé en octobre 2012 par Celtipharm pour le magazine de la FNI, un infirmier libéral sur deux aurait déjà été victime d’un AES, déclaré ou non. Le FNI souligne que la transposition en droit français de la directive 2010/32/UE, effective depuis le 1er septembre 2013 (cf. article de Biologiste infos) , « ne couvre pas les professionnels de santé exerçant en secteur libéral ».

Le syndicat regrette que « les blessures par piqûre d’aiguille comptent parmi les risques professionnels les plus graves pour le personnel soignant » et pointe les différences de protection entre les professionnels libéraux, « surexposés à ces risques » et ceux à l’hôpital, où la surveillance du personnel est « bien instituée et sa prévention facilitée par la mise à disposition de matériels sécurisés ».

Les résultats de l’enquête devraient permettre de « préciser les éventuelles mesures de prévention à organiser pour accompagner les infirmières libérales dans leur pratique quotidienne ». Pour le FNI, de nombreuses voies sont à explorer pour protéger les infirmiers libéraux, notamment la mise en place d’actions d’information et de formation, des regroupements « pour acheter à tarifs négociés du matériel sécurisé », « le renforcement des normes de qualité imposées aux LBM, dont la responsabilité sera de plus en plus de fournir du matériel sécurisé », et l’association par les industriels de leurs technologies « à la réduction conjointe des risques d’exposition au sang et des infections associées aux soins (IAS) ».

Pour accéder à l’enquête : cliquez ici.

D’après l’APM

F.B.

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