Les nouvelles infections au VIH ont diminué de 33 % depuis 2001

L’organisation estime que le nombre de nouvelles infections au VIH a chuté de 33 % en 11 ans. Le recul de l’incidence de la maladie est encore plus net chez les enfants : depuis 2001, les nouvelles infections ont été réduites de 52 %. Par ailleurs, l’accès aux traitements antirétroviraux a été largement amélioré : il concerne aujourd’hui 9,7 millions de malades des pays en voie de développement (PVD), soit 20 % de plus qu’en 2011. Conséquence logique de l’élargissement de l’accès au soin : les décès liés au sida ont diminué de 30 % depuis le pic de 2005.

Ce rapport est publié alors même que débute à New York l’assemblée générale de l’Onu. En 2011, les États membres de l’Onu avaient validé l’objectif de garantir, à l’horizon 2015, l’accès à un traitement contre le VIH pour 15 millions de malades. Quant aux nouvelles infections touchant les enfants, l’organisation s’était fixé comme objectif, toujours pour 2015, une diminution de 90 %.

Seule ombre au tableau, la discrimination persistante subie par les malades, qui freine l’accès des personnes les plus exposées aux services de prise en charge. Ces inégalités touchent plus particulièrement les femmes et les toxicomanes. Le rapport souligne que l’inégalité entre les sexes et les lois punitives restent les principales entraves à la lutte contre la maladie.

Malgré ces avancées incontestables, il faut rappeler que 35,3 millions de personnes dans le monde vivent encore avec le sida, dont 70 % en Afrique. Onusida maintient donc le cap malgré des financements de donateurs stables depuis 2008. À noter : les dépenses nationales consacrées au combat contre la maladie ont augmenté. Elles représentaient, en 2012, 53 % des ressources mondiales y étant allouées.

Source : APM