Dépistage des groupes sanguins rares : rôle du laboratoire

Le lien entre les analyses d'immuno-hématologie et la délivrance (IH-DEL) de produits sanguins labiles est une problématique relativement mal connue des biologistes médicaux. Leur rôle est pourtant crucial au quotidien, en particulier dans le dépistage des groupes sanguins rares et leur bonne prise en charge. Illustrations avec des cas concrets.

Noëlle Guillon, publié le 24 mars 2022

Dépistage des groupes sanguins rares : rôle du laboratoire
Le groupage de routine est bien connu des biologistes : huit antigènes, A, B, D, C, E, c, e, K, répartis dans trois systèmes (ABO, Rh, Kell), sont testés. Dans certaines circonstances, pour des patients transfusés chroniques et/ou immunisés et chez les donneurs de sang, un phénotypage étendu peut être pratiqué, avec six antigènes supplémentaires : Fya/Fyb, Jka/Jkb, S/s répartis dans 3 systèmes (Duffy, Kidd, MNS). « En réalité, c'est beaucoup plus complexe que cela, puisqu'aujourd'hui on connaît 43 systèmes de groupes sanguins chez l'homme et 378 antigènes érythrocytaires. Rien que dans le système Rh, 56 antigènes sont décrits, et seulement 5 testés classiquement. Contrairement à une idée répandue, le sang O Rh négatif n'est pas du tout universel ! », pointe le Dr Thierry Peyrard, directeur du département national de référence en immuno-hématologie et sang rare (Établissement français du sang...

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