Un tiers des LBM sans DPO

Alors que les données de 500 000 patients provenant de laboratoires de biologie médicale (LBM) ont été divulguées sur internet en février dernier, 36 % d'entre eux n'ont pas encore nommé de DPO (Data Privacy Officer) pourtant obligatoire depuis 2018 et l'entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données (RGPD). Ce dernier définit les données de santé comme sensibles sans aucune ambiguïté. L'année dernière à la même période, près de la moitié des LBM n'avaient pas encore nommé de DPO (lire Biologiste infos n°104, p. 49). Tour d'horizon de l'avancée des LBM privés vis-à-vis de cette obligation.

Serge Payeur Président de SIL-LAB Experts, Société de Conseil en Stratégie Digitale, publié le 21 avril 2021

Un tiers des LBM sans DPO
Les DPO nommés couvrent 64 % des sites [caption id="attachment_88565" align="alignnone" width="678"] Les SEL qui ont le plus important nombre de sites ont nommé un DPO. Les DPO nommés couvrent 64 % des sites de laboratoire de biologie médicale en 2021 contre 52 % en 2020. La majorité des DPO exercent en personne physique. La progression de cette démarche de nomination officielle d'un DPO vis-à-vis de la Cnil est très simple et il n'y a aucune raison que les laboratoires de biologie ne la fassent pas. Espérons que la fuite de données récente renforce cette démarche.[/caption]   Nominations de DPO par type de laboratoire ...

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