Endurance : La biologie éclaire les pathologies associées

Hyponatrémie d'exercice, hyperthermie maligne d'effort et insuffisance rénale sont des dysfonctionnements souvent associés aux sports d'endurance. Stéphane Bermon, directeur du département science et santé chez World Athletics, fédération internationale d'athlétisme basée à Monaco, nous en dit plus.

Par Elise Kuntzelmann, publié le 23 septembre 2025

Endurance : La biologie éclaire les pathologies associées
« Ces trois pathologies sont fréquentes, pour certaines, tant chez les athlètes de haut niveau que chez les amateurs », a souligné Stéphane Bermon à l'occasion des Biomed-J à Paris, le 14 mai dernier. Pour ce qui est des hyperthermies malignes d'effort, elles sont particulièrement fréquentes chez des athlètes d'élite, car ces derniers cherchent en permanence à repousser les limites de peur propre physiologique. Néanmoins, on peut aussi les rencontrer chez les coureurs amateurs. « Nous y sommes très fréquemment confrontés dans les courses d'endurance - marathon, cross-country, mountain running, marche athlétique -, des activités qui durent plus de 30 à 40 minutes », poursuit le spécialiste. En raison du dérèglement climatique, les épreuves se déroulent dans des atmosphères de plus en plus chaudes ou humides. Cela pose problème en ce qui concerne la thermorégulation. En effet, certaines personnes produisent de l'énergie en...

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