Détecter l'état psychologique à travers le sang ?
Est-il possible de détecter l'état psychologique d'une personne à l'aide d'une simple prise de sang ? Que les choses aillent mal mentalement, ou au contraire très bien, cela peut-il avoir un impact biologiquement parlant ? C'est le sujet qu'ont creusé Juliette Beaucarne et Beverly Buffart, candidates-spécialistes en formation en biologie clinique, en Belgique.
« Les maladies mentales sont un fardeau lourd pour la société : ainsi, on estimait en 2018 un cout s'élevant à plus de 600 milliards d'euros en Europe. Or, très peu de marqueurs biologiques existent pour les caractériser, et ce notamment en raison du cout important pour la recherche, de l'extrême hétérogénéité des populations souffrant de ces maladies, mais aussi de la complexité des mécanismes physiopathologiques sous-jacents », indiquait Juliette Beaucarne, pharmacienne candidate spécialiste en biologie clinique, en stage au laboratoire EpiCURA, lors d'un séminaire du LHUB-ULB*, le 22 février 2024.
De fait, l'OMS stipule que « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». Lorsque, mentalement, une personne ne va pas bien, cela a-t-il des répercussions au niveau biologique ? Juliette Beaucarne s'est concentrée sur des articles...
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