Diagnostic de l'endométriose : les promesses d'un test salivaire

La start-up française Ziwig a présenté le 11 février dernier son futur kit de diagnostic de l'endométriose, Endotest. Il s'appuie sur une signature moléculaire de microARN présents dans la salive. Une étude de confirmation de ses performances est en cours.

Valérie Devillaine, publié le 21 mai 2022

Diagnostic de l’endométriose : les promesses d’un test salivaire
Le 11 janvier 2022, Emmanuel Macron annonçait la mise en place d'une stratégie nationale de lutte contre l'endométriose. Axe 3 : mieux détecter la maladie. À raison : en moyenne, huit années s'écoulent depuis les premières consultations d'une patiente jusqu'au diagnostic de la maladie. Entre les deux, une longue errance, de rendez-vous en rendez-vous, d'examen en examen, et beaucoup de souffrances, physiques bien sûr, mais également psychiques, à s'entendre dire « c'est normal d'avoir mal pendant ses règles » ou « c'est dans la tête ». Plus précisément, la stratégie prétend améliorer la prévention primaire et secondaire (priorité 5) et améliorer la fiabilité des examens d'imagerie diagnostique de référence (priorité 6). Une signature moléculaire composée de 109 microARN Un mois plus tard, le 11 février, la société Ziwig propose une toute autre option : un test salivaire pour le diagnostic de l'endométriose, baptisé...

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