Thromboses veineuses : mieux les caractériser

Selon la Fédération Française de Cardiologie, 2 % de la population française auront un accident thromboembolique veineux au cours de leur existence. Si les thromboses veineuses surviennent la plupart du temps au niveau des membres inférieurs chez l'adulte (et moins fréquemment chez l'enfant), elles peuvent plus rarement toucher d'autres localisations comme les veines cérébrales. Par ailleurs, près de la moitié des thromboses récidivantes n'ont aucune cause connue. Dans tous les cas, un bilan étiologique est primordial pour identifier les facteurs de risques et les mécanismes impliqués, afin d'orienter la prise en charge et prévenir ces évènements aux conséquences potentiellement graves.

Nadia Bastide-Sibille, Noëlle Guillon, Agnès Vernet, publié le 30 septembre 2022

Thromboses veineuses : mieux les caractériser
La fonction du biologiste est plutôt limitée dans le diagnostic des thromboses veineuses cérébrales, reposant principalement sur l'imagerie. Son rôle est en revanche primordial pour le bilan étiologique, avec l'identification de facteurs de risque thrombotiques qui orientent la prise en charge. Thrombose veineuse cérébrale : quel rôle pour le biologiste ? [caption id="attachment_84416" align="alignnone" width="300"] Getty Images/iStockphoto - Tero Vesalainen[/caption] La thrombose veineuse cérébrale (TVC), qui touche les veines cérébrales ou les sinus veineux, est une pathologie rare, représentant moins de 1 % des accidents vasculaires cérébraux, avec une incidence de 1,3 à 2 personnes sur 100 000 par an. « Elle touche en majorité une population jeune, de 20 à 50 ans...

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