Suivi biologique de la maladie rénale chronique

Le suivi biologique du patient insuffisant rénal permet de mettre en évidence les conséquences de cette pathologie et de prendre des décisions pour les atténuer. Mais, il ne suffit pas à déterminer le moment idéal de mise en place de la dialyse.

Noëlle Guillon, publié le 21 mars 2021

Suivi biologique de la maladie rénale chronique
Le parcours du patient qui développera une insuffisance rénale commence le plus souvent par d'autres anomalies chroniques (protéinurie, hématurie, dysfonction tubulaire...), alors même que le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) est supérieur à 60 voire à 90 ml/mn/1,73 m2 (stades 1 ou 2). Plus tard viennent les stades 3, 4 et 5 de la maladie rénale chronique, à savoir une insuffisance rénale chronique caractérisée (IRC), avec un DFGe inférieur à 60 ml/mn/1,73 m2. « Depuis 2011, la recommandation officielle est d'utiliser une créatinine dosée de façon enzymatique pour pouvoir appliquer la formule EPI-CKD1,2 la moins fausse quand la fonction rénale est normale ou subnormale », rappelle le Pr Dominique Joly, néphrologue à l'hôpital Necker, lors des dernières JBC (Journées de biologie clinique). Des éléments cliniques et biologiques nécessaires Une...

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