Rôle du biologiste dans le diagnostic de la rougeole

Malgré l'efficacité du vaccin, le virus de la rougeole revient régulièrement, avec plus de la moitié des cas en Europe observés chez l'adulte entre juillet 2018 et août 2019. Retour sur les principaux chiffres et les outils d'interprétation du diagnostic biologique.

Nadia Bastide-Sibille, publié le 21 janvier 2021

Rôle du biologiste dans le diagnostic de la rougeole
La rougeole est le virus « le plus contagieux qui existe en maladies infectieuses, avec un R0 supérieur à 15 », rappelle le Pr Astrid Vabret, MD, PhD, PU-PH, professeur de virologie, pôle Biologie-pharmacie-hygiène, laboratoire de Virologie CNR rougeole-oreillon-rubéole, équipe de recherche GRAM-EA265, université de Caen, Normandie, lors des Biomed-J en mars 2020. Du fait de sa contagiosité, le contrôle de la circulation du virus nécessite des taux d'immunisation d'au moins 95 %. Le virus de la rougeole est essentiellement un virus lymphotrope, dont la première cible est les lymphocytes (phase d'incubation, cliniquement silencieuse). Puis, il migre et vient s'accrocher aux cellules de l'oropharynx (phase d'invasion), et les premiers signes cliniques apparaissent. « C'est donc un virus à transmission respiratoire qui infecte principalement les lymphocytes, ce qui provoque une immuno- dépression transitoire aiguë avec perte du répertoire....

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