Quelle place pour les panels syndromiques ?
Les approches syndromiques ont bouleversé l'organisation de la biologie médicale, notamment aux urgences, ces 10 dernières années. Pourtant, derrière l'apparente simplicité se cachent de nombreuses questions - que doivent se poser les biologistes et les cliniciens.
Il y a 7 sept ans, une revue bien connue de biologie médicale organisait une table ronde sur le sujet des approches syndromiques. C'était alors une technologie nouvelle qui obligeait à repenser les parcours et les approches diagnostiques. La prudence était de mise. Déjà, on identifiait le besoin de cadrer et de protocoliser les approches en amont. Les propos tenus à l'époque ressemblent fort à ceux concernant la métagénomique aujourd'hui.
« Si on ne veut pas qu'il y ait des mésusages avec les panels syndromiques (sur- utilisation, mauvaise interprétation, etc.), le biologiste est incontournable. Seuls un dialogue clinicien-biologiste, une bonne réflexion autour des protocoles d'utilisation, une supervision et une formation à l'utilisation des automates permettent de garantir des résultats pertinents et d'éviter d'employer des tests inutilement », souligne Julien Textoris, vice-président des affaires médicales EMEA chez bioMérieux.
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