Pigments biliaires dans le LCS : La spectrophotométrie précise le diagnostic
Le diagnostic de l'hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) peut se révéler compliqué selon le temps écoulé depuis la survenue de l'affection. Si le scanneur crânien a une très bonne sensibilité dans les premières heures, l'analyse des pigments biliaires par spectrophotométrie devient indispensable au-delà de 12 heures. Précisions d'Alexandre Raynor à l'occasion d'une intervention aux Biomed-J 2025.

Réalisation d'une anesthésie locale en vue de la réalisation d'une ponction lombaire pour recueillir le liquide cérébrospinal.@ Getty Images - photovs
« L'hémorragie sous-arachnoïdienne, également appelée hémorragie méningée, est définie par l'irruption de sang dans l'espace sous-arachnoïdien. Il s'agit d'une affection neurologique grave qu'il faut rapidement diagnostiquer pour une prise en charge optimale », avertissent des scientifiques dans un récent article, publié dans les Annales de biologie clinique1.
La rupture d'anévrisme est la cause principale des hémorragies sous-arachnoïdiennes spontanées, représentant environ 5 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Dans certains cas, par exemple chez des personnes présentant de l'hypertension, l'anévrisme pourra saigner ou rompre, entrainant le passage de sang au niveau de l'espace sous-arachnoïdien. Le risque est alors que le cerveau soit comprimé, en raison de l'augmentation du volume dans cet espace. On parle dans ce cas d'hydrocéphalie.
« Par ailleurs, il y a un risque que le vaisseau qui saigne finisse par...
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