Économiser ou... s'affranchir de l'eau ?
Les laboratoires de biologie médicale figurent parmi les activités les plus consommatrices d'eau. Cette logistique lourde et fortement couteuse n'est que peu compatible avec les exigences de développement durable d'aujourd'hui.

Le Vitros XT7600 de QuidelOrtho
Les laboratoires de biologie médicale sont parmi les plus gros consommateurs d'eau. En moyenne, pour un million de tests par an, 170 000 litres d'eau sont nécessaires aux systèmes analytiques traditionnels : reconstitution des réactifs, nettoyage des cuves réactionnelles, aiguilles de prélèvement ou encore décontamination des agitateurs. À cela s'ajoutent des contraintes de qualité de l'eau (osmoseurs, résines, consommation électrique) et une logistique lourde en intrants et en rejets. Produire 1 litre d'eau dite « pure » exige ainsi 3 à 5 litres d'eau de ville.
Améliorer les osmoseurs
S'affranchir de l'eau nécessite de passer à des technologies de chimie sèche (voir ci-après), mais on ne peut pas changer tout un plateau technique en un jour ! Des solutions d'économie et d'ergonomie au niveau des osmoseurs se développent, telle la gamme Milli-Q, de Merck, qui permet de réaliser des économies d'eau par un système de recyclage interne de l'eau...
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