Devant un syndrome hémolytique et urémique, vite une PCR !

Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) typique est souvent provoqué par un STEC (E. coli producteur de Shiga toxine). La recherche par PCR des gènes codant la Shiga toxine doit être mise en œuvre le plus précocement possible pour une prise en charge adaptée.

Noëlle Guillon, publié le 07 mars 2024

Devant un syndrome hémolytique et urémique, vite une PCR !
Les diarrhées, le plus souvent sanglantes, à Escherichia coli producteur de Shiga toxine (STEC), aussi appelés E. coli entérohémorragiques (EHEC) sont principalement d'origine alimentaire. Leur complication majeure est le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Lorsqu'un EHEC infecte un individu, sous certaines conditions, la bactérie produit massivement la Shiga toxine qui diffuse au niveau systémique, se fixe aux cellules endothéliales, est internalisée et induit la mort cellulaire par apoptose. « Le tableau du SHU associe une insuffisance d'organe, le plus souvent rénale, une thrombopénie et une hémolyse mécanique avec schizocytes », résume le Pr Stéphane Bonacorsi, microbiologiste au CNR E. coli (CHU Robert-Debré, AP-HP, Paris). Santé publique France (SpF) surveille l'incidence des SHU pédiatriques via le CNR E. coli : celle-ci est 10 fois plus élevée chez les moins de 3 ans que chez les enfants plus âgés,...

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