Attention au West Nile Virus, surtout lors des transfusions

Le West Nile, arbovirus qui connaît une propagation croissante en Europe depuis le début des années 2010, peut entraîner des formes graves chez les patients âgés ou atteints de comorbidités, avec une létalité de 10 % dans ces groupes. Transmissible par le sang, il représente un challenge pour la sécurité transfusionnelle.

Noëlle Guillon, publié le 21 janvier 2021

Attention au West Nile Virus, surtout lors des transfusions
Plus de 1 500 cas de contaminations au West Nile Virus ont été confirmés biologiquement en 2018 en Europe. Arbovirus de la famille Flaviviridae, comme le virus de la fièvre jaune, de la dengue ou de Zika, le WNV a été isolé pour la première fois en 1937 en Ouganda chez une patiente fébrile. Cette infection, dont le réservoir est aviaire, est transmise par de nombreux moustiques vecteurs, notamment les moustiques Culex pipiens, à l'homme et au cheval, hôtes accidentels et culs-de-sac épidémiologiques. « Il s'agit d'un virus ancien mais dont l'épidémiologie évolue depuis une vingtaine d'années sur le globe. Il est maintenant présent sur tous les continents sauf l'Antarctique. Sa transmission est majoritairement vectorielle mais elle peut aussi se faire par des produits d'origine humaine, comme le sang ou les organes », a rappelé le Dr Marie-Claire Paty, épidémiologiste à Santé publique France, lors de la Ricai...

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