Sérologie de la toxoplasmose : actualisation de la nomenclature

Discordance du statut sérologique en fonction du réactif utilisé, signification de la présence des IgM et interprétation de l'avidité sont autant de difficultés auxquelles sont confrontés les biologistes lors du diagnostic sérologique de la toxoplasmose chez la femme enceinte. Des évolutions récentes de la nomenclature contribuent à les résoudre.

Agnès Bourahla-Farine, publié le 28 mai 2022

Sérologie de la toxoplasmose : actualisation de la nomenclature
En cas de primo-infection toxoplasmose, l'émergence des anticorps spécifiques débute par la survenue d'immunoglobulines M (IgM) environ une semaine après la contamination, suivie des immunoglobulines G (IgG), en général une à trois semaines après les IgM. Le patient passe du statut de négatif à celui de positif dès lors que les IgG sont présentes - c'est l'apparition des immuno- globulines de type G qui fait la séroconversion. Il est essentiel de dépister le plus tôt possible l'infection, surtout chez la femme enceinte. En effet, plus le traitement est précoce, plus il sera efficace au moins dans la prévention des formes graves, même si la transmission verticale ne peut pas toujours être empêchée. Plusieurs difficultés se posent toutefois aux biologistes, que des ajouts récents à la nomenclature contribuent à résoudre. De fait, le diagnostic sérologique de la toxoplasmose a vu sa nomenclature révisée en 2019 et 2021 (lire encadré). Des actes qui...

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