Un cas d'encéphalite à auto-anticorps anti-NMDA récepteur

Un cas d'encéphalite dysimmunitaire  chez une patiente âgée de 23 ans a été présenté lors de la Ricai 2019. Cette encéphalite à auto-anticorps anti-NMDA récepteur est fréquemment associée à un cancer ovarien - qui en est souvent la cause - comme chez  cette jeune femme.

Agnès Bourahla-Farine, publié le 21 novembre 2020

Un cas d’encéphalite à auto-anticorps anti-NMDA récepteur
Trois semaines après son retour de vacances à Dubaï, une jeune femme de 23 ans présente des troubles du comportement, des céphalées et des insomnies. Elle n'a pas d'antécédents médicaux. Elle prend, pour traiter ses maux de tête, du paracétamol. Quatre jours plus tard, elle manifeste, à son travail, un tableau de confusion qui la conduit aux urgences, où son trouble est étiqueté « agitation délirante ». Son scanner cérébral est normal. Elle présente tout de même un taux de CPK (Créatine PhosphoKinase) à 1 000 unités par litre de sang. Examinée par un neurologue, puis par un psychiatre, elle est alors hospitalisée en psychiatrie : une bouffée délirante aiguë étant suspectée, la patiente est traitée par neuroleptiques. Quelques jours après, elle est prise en charge par le Samu alors qu'elle se montre un peu endormie. La biologie délocalisée réalisée par le Samu ne décèle rien de particulier et la patiente est...

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