Protéomique : Applications cliniques pour maladies neurodégénératives
La protéomique étudie les protéines et leurs dérivés ; une porte pour comprendre les mécanismes physiopathologiques qui présente désormais des applications en clinique. Le professeur Sylvain Lehmann, lors du congrès de la SFBC, fournit des exemples d'applications dans le domaine des maladies neurodégénératives.

Tests Elisa sur plaques.
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À partir d'un même gène, l'ADN est transcrit en ARN, puis, à la suite de l'épissage, fournit nombre d'ARN différents. Ensuite, la traduction génère des centaines de milliers de formes protéiques : c'est le protéome. On notera qu'il existe plus de 200 modifications traductionnelles : « Nous estimons qu'en ayant accès à cette information, nous parviendrons à caractériser encore mieux les pathologies et leurs mécanismes », souligne le professeur Lehmann, responsable de l'équipe médicale Biochimie-protéomique clinique du CHU de Montpellier, lors du congrès de la Société Française de Biologie Clinique (SFBC) à Lyon, en mars 2025. On distingue couramment trois formes de recherches en protéomique : la protéomique fonctionnelle qui aide à comprendre les mécanismes, surtout dans des modèles animaux ou cellulaires ; la protéomique structurale, en plein essor, grâce aux outils de modélisation et d'intelligence artificielle ; et enfin, la...
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