Place de la S100B dans le traumatisme crânien
Robuste, ce biomarqueur cérébral permet de diminuer le nombre de scanneurs inutiles, grâce à des méthodes automatisées utilisables en routine pour un dosage sanguin adapté à une réponse au coup par coup dans un contexte d'urgences.
Les traumatismes crâniens touchent plus les jeunes enfants et les séniors de plus de 65 ans.
Getty Images - Henadzi Pechan - 1173852041
Le traumatisme crânien léger se caractérise par une lésion cérébrale aigüe, résultant d'une énergie mécanique appliquée par une force physique externe au niveau de la tête. « Cela correspond à la définition de l'OMS », a rappelé Charlotte Oris, praticienne hospitalière au sein du service de biochimie et génétique moléculaire du CHU de Clermont-Ferrand, lors de sa présentation aux Biomed-J, le 14 mai dernier, à Paris.
L'incidence de ce traumatisme léger est de 600 cas pour 100 000 habitants. Il est aussi défini par un score de Glasgow (indicateur de l'état de conscience) compris entre 13 et 15 - notons qu'un traumatisme crânien modéré affiche un score de 9 à 12, et un traumatisme sévère (coma) de 8 ou moins. Les populations les plus touchées sont les jeunes enfants et les sujets de plus de 65 ans.
« Aujourd'hui, le Gold Standard pour diagnostiquer une lésion intracrânienne est le scanneur cérébral (TDM). Or moins de 10 %...
Ce contenu est réservé aux abonnés de la revue Biologiste Infos
Déjà abonné ? Connectez-vous