Trisomies : vers une évolution des recommandations
La trisomie 21 est l'aneuploïdie la plus fréquente et concerne environ une grossesse sur quatre-cents. C'est une pathologie que l'on peut dépister en période prénatale depuis plusieurs décennies. Qu'en est-il aujourd'hui en France ? Quel dépistage pour les autres trisomies ? On fait le point.
Par Élise Kuntzelmann, publié le 24 novembre 2025
La trisomie 21, ou syndrome de Down, engendre des handicaps lourds pour le patient et nécessite un accompagnement tout au long de la vie pour l'inclusion sociale des personnes atteintes et pour leur suivi médical.
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« Dans la trisomie 18, le calcul de risque est assez hétérogène selon les logiciels. Il y a certainement un travail à faire avec les fournisseurs »
Aujourd'hui, en France, la trisomie 21 (T21) est une pathologie dépistée en période prénatale. Quel est l'intérêt de la dépister à ce moment-là ?
« La première raison est qu'il s'agit d'une pathologie particulièrement grave. Nous avons tous en tête le syndrome dysmorphique avec les anomalies morphologiques visibles, mais cela ne se résume pas du tout à cela, a expliqué Emeline Gernez, interne en biologie médicale au CHU de Lille, à l'occasion des Journées francophones de biologie médicale (JFBM) qui se sont tenues du 8 au 10 octobre à Cannes-Mandelieu. Il y a bien sûr une atteinte cognitive avec une déficience intellectuelle d'une gravité variable et, ce qui est important à savoir, c'est que cela va avoir un impact sur la qualité de vie des...
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