Septicémies mixtes : Des hémocultures à la métagénomique

Alors que les outils traditionnels, y compris les approches moléculaires comme la PCR, montrent un apport limité dans le diagnostic des infections généralisées mixtes, les outils du NGS (next-generation sequencing) comme la technologie Shotgun s'avèrent, eux, très prometteurs, avec un gain de sensibilité significatif.

Noëlle Guillon, publié le 27 février 2024

Septicémies mixtes : Des hémocultures à la métagénomique
Alors que les co-infections sont fréquentes en pratique clinique, la place des agents fongiques dans les infections systémiques mixtes est encore trop souvent négligée. L'amélioration du diagnostic des infections associant bactéries et champignons reste un enjeu majeur, pour une amélioration de la prise en charge précoce des patients. Actuellement, 49 millions d'états septiques entrainent chaque année 11 millions de décès dans le monde, soit 1 décès sur 51. En France, avec 250 000 à 300 000 cas/an et une mortalité de 25 à 50 %, en cas de choc septique, on dénombre plus de 60 000 décès par an liés à cette situation clinique. « Un doublement de l'incidence des septicémies microbiennes est en outre attendu d'ici 50 ans », pointe Frédéric Dalle, microbiologiste au CHU de Dijon. Augmentation de l'incidence et mortalité toujours élevée En cause : le vieillissement de la population, l'augmentation de la médicalisation et...

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