Arboviroses : Le virus Oropouche sous surveillance
Aux Antilles et en Guyane, Santé publique France surveille l'émergence des infections à virus Oropouche. Suspectant une augmentation des cas qui resterait sous-évaluée. SpF publie sa première analyse de risque.

Le culicoïde (à gauche) est beaucoup plus petit qu’un moustique (à droite).
Source : CDC Atlanta, États-Unis, https://www.cdc.gov/oropouche/causes/index.html
Selon Santé publique France (SpF), l’infection par le virus Oropouche (ou infection à OROV) est une des causes d’arbovirose les plus importantes en Amérique du Sud après la dengue, avec 2 à 5 millions de personnes directement exposées.
Depuis deux ans, le virus circule de plus en plus - Une menace pour les populations qui grandit alors que les connaissances, sur sa transmission, sur ses vecteurs et son écologie est encore peu précise.
En décembre 2024, SpF et ses partenaires ont décidé d'évaluer les risques pour la santé en Guyane et aux Antilles françaises.
Plusieurs vecteurs
Si le vecteur principal à l’origine de la transmission du virus est un « moucheron », Culicoides paraensis qui a une activité diurne à crépusculaire, on suspecte l'implication d'autres vecteurs secondaires (autres espèces de culicidés et des moustiques). Le virus OROV est présent à la fois dans un cycle en forêt avec...
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