HPV : associer les biologistes au dépistage et à la vaccination

Suite à l’annonce de la généralisation de la vaccination contre les papillomavirus dans les écoles, les représentants de la profession proposent des solutions pour renforcer le rôle des biologistes médicaux dans la vaccination et le dépistage.

N.B.S, publié le 22 mars 2023

HPV : associer les biologistes au dépistage et à la vaccination

Le 28 février dernier, Emmanuel Macron a annoncé une campagne généralisée de vaccination dans les collèges pour éradiquer le papillomavirus humains (HPV). Les représentants de la profession SNMB (Syndicat National des Médecins Biologistes), SNBH (Syndicat National des Biologistes des Hôpitaux), SDBIO (Syndicat Des Biologistes), Les BIOMED (Les Biologistes Médicaux) et la FNSIPBM (Co-Présidente Fédération Nationale des Syndicats d’Internes en Pharmacie et Biologie Médicale), ainsi que la section G de l’Ordre des Pharmaciens saluent cette décision dans un communiqué publié le 21 mars. « Les biologistes médicaux sont prêts à participer à ces vaccinations dans les écoles, ou au sein de nos laboratoires implantés dans tout le territoire, y compris dans les zones de déserts médicaux, afin d’améliorer la couverture vaccinale en France » affirment-ils. Concrètement, trois leviers d’actions sont proposés : favoriser la vaccination au sein des laboratoires ; rappeler que les laboratoires de biologie médicale sont des lieux de dépistage dans le programme de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus chez les femmes de 25 à 65 ans, et enfin associer tous les biologistes médicaux au prélèvement par frottis cervico-vaginal à visée de dépistage cytologique. « Nous alertons sur le fait que près d’une femme sur deux ne bénéficie pas d’un dépistage selon les recommandations. Dans ce contexte, nous rappelons l’importance de l’auto-prélèvement dans le cadre du dépistage par PCR, dont la performance est validée » insistent les représentants de la profession.