Cancer du sein : le dépistage diminue

La participation des femmes au programme de dépistage organisé du cancer du sein a continué de baisser en 2024. Et ce, dans toutes les tranches d'âge.

Par Sophie HOGUIN, publié le 13 mai 2025

Cancer du sein : le dépistage diminue

Alors qu’au niveau européen les recommandations estiment qu’il faut une participation au dépistage organisé du cancer du sein d’au moins 70 % de la population cible afin que l’objectif de réduction de la mortalité du cancer du sein puisse être atteint, la France n’a atteint l’an dernier que 44%. Il n’était déjà que de 46,3 % pour la période 2023-2024 et 46,7 % pour 2022-2023.

Pourtant le cancer du sein reste la première cause de décès par cancer chez les femmes et dispose de larges campagnes de sensibilisation.

Une réorganisation encore récente

L’Assurance maladie se veut néanmoins rassurante, soulignant que la réorganisation du système d’invitation, d’évaluation des populations cibles non touchées n’avait pas encore pu porter ses fruits car elle n’a été lancée qu’en 2024.

Reste que les freins à ce dépistage ne sont pas forcément bien identifiés : la baisse de la démographie médicale en fait partie mais n’explique pas tout.

Par ailleurs, des disparités régionales existent – Pour 2024, souligne le rapport de Santé publique France, une baisse importante de 3 à 5 points est relevée en Île-de-France, PACA, Centre-Val-de-Loire et à La Réunion alors qu’une hausse importante de 4 à 5 points est enregistrée en Nouvelle-Aquitaine et en Corse.

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