Les biologistes au front pour détecter la fragilité des séniors
Des chercheurs du CHU de Lille ont mis au point un score de fragilité basé sur 4 marqueurs simples et courants : CRP, hémoglobine, albumine et vitamine D, associés à l'âge et au sexe.

En s’appuyant sur une cohorte de 26 554 patients âgés de plus de 50 ans qui sont passés au CHU entre 2008 et 2021, ils ont constitués deux groupes (tests et témoins) et analyser les données électroniques recueillies pour calculer un score de fragilité : le bfrail (pour biological frailty). Leurs résultats ont été publié dans un article du BMJ.
Un contexte local de prévention
Cette étude menée à Lille fait écho à un programme local de prévention de la fragilité liée à l’âge, Tempoforme, initié par le CHU de Lille qui s’appuie sur une application, un site internet pour le public et les professionnels apportant conseils de prévention, de détection des fragilités pour soutenir le « bien vieillir ».
D’autres initiatives pour les biologistes
Cette détection de la fragilité a toute sa place dans les politiques de prévention en santé car elle est bien souvent réversible et les actions de prévention permettent de retarder ou éviter des maladies chroniques ou des handicaps liés à l’âge. Les biologistes ont d’ailleurs toute leur place dans ces programmes à l’instar des programmes Icope qui existent déjà sur le territoire (voir notre article).