Allergies alimentaires à médiation IgE : place de la biologie

Un retour sur cette étape diagnostic qui avait donc été revue en 2023 et qui complète la version actualisée des  » Directives cliniques sur la prise en charge des allergies alimentaires à médiation IgE  » qui a été présentée et publiée fin 2024.

Dans l’article paru sur Medscape, les experts soulignent notamment que «  la recommandation n°3 marque un tournant : l’allergène moléculaire y est intégré comme outil diagnostique à part entière, spécifiquement indiqué dans l’allergie à l’arachide, à la noisette et à la noix de cajou.  »

Les 8 étapes sont successives et le processus s’arrêtent dès qu’un diagnostic peut être établi.

Les experts ont soulignés que le diagnostic ne peut se contenter de la biologie et doit être posé dans le cadre d’un tableau clinique évocateur.

Une approche holistique

Ce diagnostic s’inscrit désormais dans une approche holistique qui combine méthodes traditionnelles et nouveaux traitements dont les preuves scientifiques semblent suffisamment solides. Elaborées sur la base d’un examen systématique des données probantes en utilisant l’approche GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluations), les nouvelles directives de prise en charge proposent sur une série de recommandations

• L’évitement des allergènes et des conseils diététiques par des diététiciens spécialisés
• La prescription de médicaments pour traiter les réactions allergiques
• La fourniture de plans de traitement écrits
• L’éducation sur la reconnaissance des symptômes allergiques et l’utilisation des médicaments d’urgence
• La prescription d’auto-injecteurs d’adrénaline
• Le soutien psychologique pour les patients souffrant d’anxiété importante
• De nouveaux traitements tels que l’omalizumab
• L’immunothérapie orale pour les allergies à l’arachide, au lait et à l’œuf chez les enfants et les adolescents.