Effectivement, nous avons entièrement revu le format de cette troisième édition. L’événement, porté précédemment par le Centre Prévention Santé Longévité de l’Institut, est désormais organisé par l’Institut Pasteur. La nouveauté est son déploiement sur trois mois. L’objectif est de faire un état de l’art en matière de santé environnementale, et d’explorer les pistes de solutions par la prévention, avec une quarantaine d’intervenants. L’ouverture a eu lieu le 20 mars.

Quelles sont les grandes lignes du programme ?

Il se décline en cinq grands événements. Le premier rendez-vous, ouvert au grand public le 23 avril prochain, a comporté un forum et quatre conférences. La première, sous forme de table ronde portait sur la (ré)émergence des maladies infectieuses en lien avec les changements environnementaux, les suivantes ont concerné  : pollution et santé publique, pollution et santé mentale, et l’éco-anxiété. Le forum proposait une quinzaine de stands permettant de donner des solutions concrètes pour protéger sa santé. En mai, un événement a fait le focus sur le monde de l’entreprise, avec deux tables rondes : l’une sur l’impact de l’environnement dans les entreprises et l’autre, sur l’écologie comme levier fédérateur sur le lieu de travail. Nous y avons explorer les dimensions et dynamiques sociales de la santé environnementale, l’engagement et la cohésion des collaborateurs, l’impact sur la culture d’entreprise… L’objectif est de favoriser la création de groupes de travail autour de la RSE, etc.

Le 14 juin, un événement grand public portera sur les perturbateurs endocriniens, et les 1 000 premiers jours, incluant une table ronde sur la nutrition, ainsi que la mobilité douce. Enfin, le 20 juin, le grand colloque de clôture sera l’occasion pour l’Institut Pasteur de Lille de rassembler élus et acteurs publics, afin de discuter des solutions concrètes à mettre en œuvre pour améliorer la santé environnementale.

En parallèle, nous diffusons 25 capsules vidéo d’interview de différents acteurs engagés (chercheurs, médecins, experts en nutrition, notre parrain…), offrant des regards complémentaires.

Notre voulons faire le trait d’union entre la recherche et la prévention, et je pense que nous relèverons le défi ! Le marathonien Nicolas Vandenelsken, parrain de cette édition, utilise le sport comme outil de sensibilisation. Il a couru 40 km par jour pendant 110 jours consécutifs, en intervenant aussi dans les écoles. Ce parrainage est un symbole fort pour cette édition tournée vers la santé environnementale.

Lien vers le site des Printemps de la prévention