L'accréditation, une transition difficile mais inéluctable

Colloque FNSPBHU Biologiste infos PARIS, 14 décembre 2012 – La FNSPBHU (Fédération nationale des syndicats de praticiens biologistes hospitaliers et hospitalo-universitaires) et son président le Pr Jean Gérard Gobert ont organisé lundi 3 décembre, à la faculté de pharmacie de Paris, un colloque analysant les conséquences de la réforme de la biologie médicale en cours. […]

Par Steven DIAI, publié le 19 décembre 2012

L’accréditation, une transition difficile mais inéluctable

Colloque FNSPBHU

Biologiste infos

PARIS, 14 décembre 2012 – La FNSPBHU (Fédération nationale des syndicats de praticiens biologistes hospitaliers et hospitalo-universitaires) et son président le Pr Jean Gérard Gobert ont organisé lundi 3 décembre, à la faculté de pharmacie de Paris, un colloque analysant les conséquences de la réforme de la biologie médicale en cours.

 

Parmi les sujets abordés, le bilan de l’accréditation a retenu l’attention. Le Dr Anne-Marie Gallot, présidente du comité de section Santé humaine au Cofrac, a rappelé que l’accréditation, décision inéluctable de la réforme, l’était encore plus pour les CHU. « Comment, sans être accrédité, être le laboratoire de biologie médicale de recours dans sa région alors que les LBM de premier niveau le sont ? Comment être crédible dans son enseignement ? Et comment participer à des recherches biomédicales internationales ? », s’est-elle interrogée. Constatant les difficultés (coût de formation, de système informatique, etc.), elle a rappelé que l’accréditation représente aussi un gain, via la suppression du coût de la non-qualité, la crédibilité vis-à-vis des cliniciens, et surtout la tranquillité d’esprit gagnée.

 

« Devenez évaluateur ! »

Hélène Mehay, directrice de la section santé humaine, a donné les chiffres de l’accréditation en France fin novembre 2012. Le nombre de laboratoires accrédités est ainsi passé de 156 fin 2009 à 203 aujourd’hui (de 10 à 14 pour les CHU), et le pourcentage à l’être selon la norme NF EN ISO 15189 de 24 % à 88 % dans le même temps. Elle a aussi rappelé que l’évaluation constituait un lieu d’échange, au cours de laquelle l’évaluateur devait s’attacher à évaluer l’efficacité du système, sans chercher à comparer celui-ci avec d’autres. Enfin, elle a particulièrement insisté sur l’importance que des biologistes médicaux deviennent acteurs du système, en devenant eux-mêmes des évaluateurs. Des candidats ?

 

Fabienne RIGAL

Crédit photo : Fabienne RIGAL

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