Renforcer la prévention primaire des maladies cardiovasculaires

Un projet autour d’un parcours innovant de prévention primaire des maladies cardiovasculaires est lancé par plusieurs acteurs de santé dont le syndicat Les Biologistes Médicaux, la Société Française de Biologie Clinique et Roche Diagnostic France.

Publié le 14 juin 2021

Renforcer la prévention primaire des maladies cardiovasculaires

« En France, les pathologies cardiovasculaires sont à l’origine de près de 150 000 décès chaque année, soit 28% des décès annuels » rappellent le syndicat Les Biologistes Médicaux, l’association Alliance du Cœur, la Confédération des Syndicats Médicaux Français, le Syndicat National des Cardiologues, la Société Française de Biologie Clinique et Roche Diagnostic France dans un communiqué. Ces acteurs de santé s’associent pour construire un projet de parcours innovant de prévention primaire des maladies cardiovasculaires. « Cette expérimentation est déposée dans le cadre de l’article 51 de la loi de sécurité sociale. Nous attendons une réponse pour cet été » indique Lionel Barrand, président du syndicat Les Biologistes Médicaux. L’objectif est de renforcer la collaboration entre les différents professionnels de santé en proposant la mesure d’un score de risque de maladie cardiovasculaire au travers de trois parcours, en s’appuyant sur des EBMD (examens de biologie médicale personnalisée). « Le premier parcours, prioritaire, se déroule directement au laboratoire et nécessite que les biologistes puissent mesurer la tension artérielle des patients. Le second et le troisième parcours s’appuient sur l’utilisation d’appareils de biologie délocalisée pour la mesure du cholestérol total, soit en cabinet de médecine générale, soit directement auprès de la population en camion de santé. Dans ce dernier cas, des actions de sensibilisation seront menées en parallèle du calcul du score de risque » détaille Lionel Barrand. « Ce projet permettra d’évaluer l’efficience des EMBD en termes d’efficacité et de coût. En cas de réponse positive, notre objectif est de commencer début 2022, dans un premier temps en Alsace, Occitanie, et Hauts de France » précise-t-il.

NBS