La place des tests salivaires selon la HAS

La Haute autorité de santé (HAS) a rendu un avis le 18 septembre sur les tests virologiques (RT-PCR) sur prélèvement salivaire. Ils peuvent compléter les tests nasopharyngés chez les patients symptomatiques.

Publié le 24 septembre 2020

La place des tests salivaires selon la HAS

« Leur intérêt est de faciliter les prélèvements, de réduire les risques de contamination du personnel soignant et d’être moins désagréables pour les patients » avance la HAS. Toutefois ce prélèvement salivaire est un peu moins sensible que le prélèvement nasopharyngé pour détecter le virus chez les personnes symptomatiques. Le prélèvement salivaire est réalisé par crachat simple, par crachat bronchique ou par pipetage de la salive.
Etant donné leur meilleure acceptabilité, la HAS se déclare favorable à leur recours et leur remboursement, « en l’orientant de préférence vers les personnes symptomatiques pour lesquelles le prélèvement nasopharyngé est difficile voire impossible » comme par exemple les enfants, les personnes âgées, les personnes présentant des troubles psychiatriques… Ils sont destinés aux patients dont les symptômes sont apparus depuis moins de sept jours En revanche, la HAS ne les recommande pas pour les personnes asymptomatiques, chez lesquelles ils sont très peu performants.
La place des tests virologiques sur prélèvement salivaire dépendra également de la place des tests antigéniques (qui détectent des protéines du SARS-CoV-2 et non son ARN) dans la stratégie diagnostique et de dépistage. Ils sont actuellement en cours d’évaluation par la HAS.

JS