Dedalus : Nouveau DG France, nouvelle approche client pour 2024

Nous passons réellement d’un métier d’éditeur à celui de fournisseur de services“, explique Frédéric Vaillant, à présent Directeur général délégué France et qui compose le binôme avec Guillem Pélissier, officiellement intronisé à l’occasion de la 6ème édition de D4Evolution du 25 janvier 2024. Cette journée d’entreprise accueille clients et partenaires de Dedalus et permet un échange d’expériences sur des projets en cours, sur les futurs développements de Dedalus et des ateliers de formation ou d’information sur les solutions existantes.

Un nouveau DG qui incarne la nouvelle stratégie client

Arrivé dans l’entreprise il y a moins d’un mois, le nouveau directeur général régional de Dedalus en France, Guillem Pelissier a donc été officiellement présenté le 25 janvier. Après des débuts de carrière au sein de PricewaterhouseCoopers, il a rejoint Atos en 2006 où il a occupé différents postes de direction en France et à l’international, notamment sur des projets de conseil et accompagnement aux clients, sur des solutions cloud et dans le domaine de la santé.

A l’occasion de la journée D4Evolution, Guillem Pelissier est revenu sur une partie du bilan 2023 et sur les axes de travail à venir pour 2024. “Il est évident que la qualité de nos services a pu être impacté par le programme Ségur qui a nécessité un gros travail de mise aux normes et d’adaptation de nos solutions. A présent, nous allons mettre l’accent sur trois thématiques pour améliorer notre service :

  • Mesurer plus régulièrement et manière plus pertinente la satisfaction client et mettre en place un système fondé sur l’UX design afin d’être plus réactif.
  • Repenser les principes de qualifications de nos environnements dans l’environnement de nos clients
  • Harmoniser l’offre de formation

Un ancrage en biologie privée qui se conforte

Dedalus France, rappelle la direction France, fait 36% de son activité sur les laboratoires et le diagnostic. Nous sommes aujourd’hui présents sur plus de 4500 laboratoires privés – soit une part de marché de l’ordre de 80%, poursuit Frédéric Vaillant. Nous avions 5 produits dédiés aux laboratoires et nous sommes en train de migrer vers la suite In Vitro LIS dont la base s’appuie sur la solution déjà existante Kalisil. Les développement sont faits en France, sur notre site de Strasbourg. Concernant notre accompagnement client nous avons désormais opté pour la création d’équipes dédiées – embarquées, un système qui a fait ses preuves, notamment avec Biogroup et qui nous a permis de déployer nos solutions dans 900 laboratoires de manière accélérée. De notre côté, leurs demandes ne viennent pas s’intercaler dans d’autres projets et pour les clients c’est beaucoup plus d’agilité et de réactivité de notre part“. A l’occasion de la conférence de presse, Dedalus s’est aussi félicité d’avoir obtenu un contrat avec Unilabs pour la migration de ses systèmes vers Kalisil/In Vitro Lis.

Priorité sur le cloud

Une tendance qui avait déjà été confirmé avec la Covid, Dedalus met une priorité sur le cloud. Même si Dedalus propose toujours des solutions on premise, le cloud est son mode de développement privilégié aujourd’hui. Estimant que cette solution est plus agile et moins onéreuse pour les clients. Aujourd’hui les solutions Cloud de Dedalus sont stockées via des serveurs en propre ou des serveurs publics avec des partenaires solides comme Adista, Claranet et AWS. “Nos partenaires cloud sont choisis pour nous assurer une sécurité et une souveraineté sur nos données”, confirme Guillem Pelissier. “La souveraineté est d’ailleurs une de mes motivations pour avoir rejoint Dedalus. La souveraineté de leurs actionnaires qui sont européens, la souveraineté sur leurs solutions qui sont développées en Europe et la souveraineté sur le stockage des données qui sont assurées en France par des partenaires certifiés HDS à tous les niveaux”, insiste encore le nouveau DG. Tout au long de cette journée, la conformité aux normes RGPD, HDS et autres certifications qualité, a été rappelé comme une constante dans le travail de Dedalus d’aujourd’hui. Rappelons que l’entreprise a dû apprendre de ses erreurs de manière douloureuse il y a maintenant 3 ans suite à une fuite de données de santé (voir cet article).

L’IA au coeur de nouveaux développements

Que ce soit dans l’intégration de nouvelles solutions en amont, en aval ou au sein des produits Dedalus, l’IA fait naturellement parties du travail de recherche et développement. La gestion des données et par les données constitue donc un axe de travail fort qui a abouti notamment au programme de Command Center proposé désormais aux hôpitaux et dont la première implémentation a eu lieu en avril 2023 à l’hôpital Gregorio Marañon de Madrid. Le “Command center” étant une sorte d’équivalent de la tour de contrôle d’un aéroport. Le futur de cet outil sera à l’avenir de pouvoir aussi y faire de la simulation, une sorte de “jumeau numérique de l’organisation”, permettant d’améliorer les stratégies de gestion à partir de données réelles.

Formations

Comme annoncé par Guillem Pelissier, l’accompagnement client passe aussi par une offre de formation en continue sur les produits Dedalus. L’éditeur a ainsi travaillé pour offrir une plateforme elearning totalement refondue qui proposera à partir du printemps des cours elearning, des classes virtuelles et d’autres modalités d’apprentissage adaptées aux différents secteurs, outils et publics utilisant les solutions Dedalus.

De nouveaux marchés pris et à prendre

Frédéric Vaillant, à l’occasion de la conférence de presse de la journée D4Evolution, a aussi annoncé un bilan positif pour l’installation de Dedalus hors des frontières métropolitaines, avec notamment l’ouverture d’une unité de 50 personnes à Casablanca (Maroc) après l’obtention d’un contrat sur les 8 hôpitaux militaires pour le déploiement sur 2 ans des solutions concernant notamment le DPI, l’imagerie et les laboratoires. “Des solutions Dedalus ont aussi été choisies par une dizaine d’hôpitaux publics”, ajoute Frédéric Vaillant.

Pour 2024, Dedalus vise bien sûr à continuer son expansion dans les hôpitaux mais se concentre aussi sur son offre auprès des anaptahologistes avec In Vitro AIS et surtout espère réussir à s’implanter sur le marché de l’imagerie privée avec sa solution désormais totalement opérationnelle Deep Unity. “Nous espérons à terme faire aussi bien sur l’imagerie que dans les laboratoires“, souligne espiègle Frédéric Vaillant.