5 % de participation à la grève des internes selon le ministère

Le taux de mobilisation des internes a été réparti en un taux de participation de 4,95 % et un taux d’assignés de 0,42 %, indique le ministère dans une réponse écrite à l’APM.

Il donne, à titre de comparaison, les chiffres de la grève du 30 septembre, qui portait sur la défense des professions réglementées, et à laquelle d’autres catégories de professionnels avaient participé. Le taux de mobilisation des internes avait été de 28,87 %, avec un taux de participation de 23,87 % et un taux d’assignés de 5 %.

 

Un appel de l’Isni

L’Intersyndicale nationale des internes (Isni) avait appelé les internes à faire grève lundi pour porter des revendications sur le thème du temps de travail. Les internes se sont mobilisés lundi 17 novembre, à travers toute la France pour protester contre la casse programmée de leurs conditions de travail et de leur formation.

L’intersyndical avait en effet réalisé une analyse juridique dont la conclusion est que les propositions du ministère ne répondaient pas aux exigences formulées par la commission européenne. Le détail de l’analyse, ainsi que le texte proposé par le ministère, sont disponibles sur le site internet de l’Isni.

Mickael Benzaqui, le secrétaire général de l’Isni, avait alors rappelé qu’une pétition lancée avant l’été, avec le SNJMG, la FNSIP-BM et le Syndicat des internes spécialistes en odontologie (Snio), avait réuni un peu plus de 7 000 signataires.

L’appel à la grève reprenait plusieurs revendications de cette pétition, en particulier le fait de compter le samedi comme une garde.

L’Isni réclamait également la rémunération de toute demi-journée effectuée au-delà de 10 demi-journées par semaine, la sanctuarisation des deux demi-journées de formation, comptées comme du temps de travail, et la possibilité de sanctions contre les établissements ne respectant pas la réglementation.

Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG), la Fédération nationale des syndicats d’internes en pharmacie et en biologie médicale (FNSIP-BM) et le Syndicat national des internes en odontologie (Snio) ont également participé à ce mouvement. Avenir hospitalier et l’Intersyndicale nationale des praticiens hospitaliers (INPH) ont apporté leur soutien aux revendications des internes.

La rédaction avec l’APM