L’OMS présente sa « feuille de route » pour lutter contre la flambée d’Ebola en Afrique de l’Ouest

Le but est de mettre fin à la transmission virale dans le monde entier, dans les 6 à 9 mois, tout en gérant rapidement les conséquences de toute nouvelle propagation internationale éventuelle. Le document reconnaît également la nécessité de s’occuper, en parallèle, du large impact socio-économique de la flambée.

La feuille de route répond à la nécessité urgente d’une intensification spectaculaire de l’action internationale. L’organisme s’attend en effet à plus de 20 000 cas de fièvre hémorragique durant cette épidémie. Sur les trois dernières semaines, près de 40 % du nombre total des cas notifiés se sont produits.

La feuille de route se base sur les observations faites par un grand nombre de partenaires, parmi lesquels des responsables de la santé dans les pays affectés, l’Union africaine, des banques de développement, d’autres institutions des Nations Unies, Médecins Sans Frontières (MSF) et les pays apportant une aide financière directe.

Elle servira de cadre à l’actualisation des plans opérationnels détaillés. La priorité est donnée aux besoins concernant les centres de traitement et de prise en charge, la mobilisation sociale et les inhumations sans risque. Ces plans se fonderont sur les données locales spécifiques exposées dans des rapports de situation réguliers qui commenceront à être faits cette semaine. < /p>

Les rapports de situation établiront une cartographie des points chauds et des zones sensibles, présenteront des données épidémiologiques montrant l’évolution de l’épidémie dans le temps et communiqueront ce que l’on sait de l’emplacement des centres de traitement et des laboratoires, avec les informations nécessaires pour appuyer d’autres éléments de la feuille de route.

La feuille de route de l’OMS sera complétée par la mise sur pied d’une plateforme opérationnelle séparée des Nations Unies apportant les compétences et capacités d’autres institutions, y compris des moyens dans les domaines de la logistique et du transport. Cette plateforme à l’échelle des Nations Unies visera à faciliter la prestation de services essentiels, denrées alimentaires et fournitures diverses, approvisionnement en eau et assainissement et soins de santé primaires.

La rédaction