Mise à disposition des autotests de dépistage du VIH le 15 septembre

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Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, s’est rendue aujourd’hui dans une pharmacie parisienne pour annoncer la mise à disposition des autotests de dépistage du VIH à partir de demain en pharmacie d’officine.

Par Steven DIAI, publié le 14 septembre 2015

Mise à disposition des autotests de dépistage du VIH le 15 septembre

Face au risque de banalisation de cette maladie, la ministre a appelé à rester mobilisé. Elle a également tenu à rappeler que le meilleur outil de lutte contre le SIDA reste le préservatif.

« Dans notre pays, où 150 000 personnes vivent avec le VIH, dont 30 000 sans le savoir, le dépistage constitue un enjeu majeur. L’autotest, qui arrive en pharmacie à partir de demain, est un outil de plus pour lutter contre cette maladie. Il n’a pas vocation à se substituer aux traditionnels dépistages par voie sanguine, ni aux tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) », peut-on lire dans le communiqué de presse qui a suivi la visite de Marisol Touraine.

La mise à disposition des autotests de dépistage du VIH en pharmacie intervient au terme d’une procédure exigeante, lancée en 2012 par Marisol TOURAINE, pour garantir la qualité du dispositif et assurer la sécurité et la bonne information des utilisateurs.

La ministre a souhaité « que ces autotests puissent être mis gracieusement à la disposition des usagers, dans les structures de prévention du VIH et via les associations de patients engagées dans la lutte contre le SIDA, afin que les personnes les plus à risque, mais surtout les plus éloignées du dépistage, en bénéficient en priorité. » Le projet de loi de modernisation de notre système de santé, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale et examiné à partir de cette semaine au Sénat, comprend une mesure en ce sens.

Enfin, la ministre a demandé « qu’une évaluation scientifique soit réalisée dans le cadre de la mise à disposition des autotests en France ». Deux études seront donc lancées rapidement, sous l’égide de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), pour mesurer l’efficacité de ce dispositif.

D’après un communiqué du Ministère des Affaires sociales et de la Santé

La rédaction