Professions réglementées : un médiateur désigné par Bercy

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Bercy devrait missionner un parlementaire sur le projet de loi « croissance et pouvoir d’achat » , a relevé mercredi l’Agence de presse médicale auprès du Ministère en charge de l’économie.

Par Steven DIAI, publié le 18 septembre 2014

Professions réglementées : un médiateur désigné par Bercy

Le nom du député Richard Ferrand (PS, Finistère) circulait mercredi 17 septembre pour cette tâche, selon des sources parlementaires recueillies par l’APM. Mais ce dernier n’a pas confirmé cette information et le lancement de cette mission doit d’abord être approuvé par le Premier ministre, Manuel Valls, a indiqué le Ministère de l’Economie.

Mercredi dans son allocution à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a souligné que le projet de loi n’était pas « une loi sur les professions réglementées » et que celles-ci ne représentaient « qu’une part minoritaire de la démarche ici engagée » .

Selon lui, « l’objectif de la loi croissance, c'est beaucoup plus largement de développer l'activité dans notre pays et donc de baisser les prix là où c'est possible, précisément pour redonner des marges de manoeuvre aux entreprises comme aux ménages, de créer des emplois, en particulier pour les plus jeunes et les plus fragiles, et de permettre là où c'est possible et souhaitable d'avoir un effet sur l'activité de notre économie ».

Il a assuré qu'il veillerait, avec la garde des sceaux, Christiane Taubira, et la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine, au respect de la sécurité juridique et sanitaire et de l'équilibre des territoires.

Il a indiqué que le projet de loi serait établi dans un esprit de concertation avec les professions réglementées -les premières réunions ayant eu lieu mercredi- et que les arbitrages finaux seraient pris par Manuel Valls « dans les prochaines semaines ».

« Nous ne ferons pas de réforme contre lesdites professions mais avec elles a-t-il affirmé. Il ne s'agit pas de casser ce qui fonctionne, de remettre en cause l'équilibre des territoires ou de certaines professions, mais il y a des marges de manoeuvre. L'esprit dans lequel je compte aborder cette réforme, ce n'est ni celui de la panique ou de la stigmatisation, ni celui pour autant de l'immobilisme », a-t-il ajouté.

La rédaction avec l’APM